ELIXIR PAREGORIQUE LIPHA 50 POUR CENT, solution buvable, flacon, flacon de 45 ml

Dernière révision : 04/04/1999

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : P&G HEALTH FRANCE

Source : Base Claude Bernard
Traitement symptomatique des diarrhées aiguës de l'adulte.
Le traitement ne dispense pas de mesures diététiques et d'une réhydratation si elle est nécessaire.
L'importance de la réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse doit être adaptée en fonction de l'intensité de la diarrhée, de l'âge et des particularités du patient (maladies associées, ...).
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les situations suivantes :
- Hypersensibilité à l'un des composants.
- Poussées aiguës des rectocolites hémorragiques (risque de colectasies).
- Allaitement : les alcaloïdes morphiniques présents dans l'opium passent dans le lait maternel ; en conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.
- Intolérance au fructose, syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou déficit en sucrase-isomaltase, en raison de la présence de saccharose.
DECONSEILLE :
- Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE pendant la grossesse : il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la poudre d'opium lorsqu'elle est administré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse.
- Ce médicament contient 1,9 g d'alcool par cuillère à café. Il est déconseillé chez les patients souffrant de maladie du foie, d'alcoolisme, d'épilepsie, de même que chez les femmes enceintes.
- Ce médicament est déconseillé en association avec les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool (disulfirame, certains antibactériens, certains antifongiques), les dépresseurs du SNC (antidépresseurs, antihistaminiques, anxiolytiques, neuroleptiques, morphiniques, certains antihypertenseurs), les médicaments destinés au traitement du diabète (chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants).
MISES EN GARDE :
RESERVE A L'ADULTE.
Si au bout de 2 jours de traitement la diarrhée persiste, la conduite à tenir devra être réévaluée et la nécessité d'une réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse devra être envisagée.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Possibilité de dépendance physique et psychique en usage prolongé et à fortes doses.
- Prudence en cas d'insuffisance respiratoire chronique (risque de bronchoconstriction et de dépression respiratoire).
- Prudence chez les personnes âgées et l'enfant en raison de leur sensibilité aux dérivés opiacés.
- L'administration de ce médicament ne dispense pas du traitement de la cause de la diarrhée.
- Ce médicament contient 1,9 g d'alcool par cuillère à café. Il est déconseillé chez les patients souffrant de maladie du foie, d'alcoolisme, d'épilepsie, de même que chez les femmes enceintes.
- Ce médicament contient 1,7 g de saccharose par cuillère à café : en tenir compte dans la ration journalière.
- Le patient devra être informé de la nécessité de :
. Se réhydrater par des boissons abondantes, salés ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquide dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau de l'adulte est de 2 litres).
. S'alimenter le temps de la diarrhée :
En excluant certains apports et particulièrement les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés, ainsi que les aliments ou boissons glacés.
En privilégiant les viandes grillées, le riz.
A forte dose : constipation, nausées, vomissements, douleurs épigastriques, somnolence, réactions cutanées, troubles respiratoires, dépression du système nerveux central.
Grossesse :
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la poudre d'opium lorsqu'elle est administré pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse.
Allaitement :
Les alcaloïdes morphiniques présents dans l'opium passent dans le lait maternel ; en conséquence, la
prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.
Ce médicament est déconseillé en association avec les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool (disulfirame, certains antibactériens, certains antifongiques), les dépresseurs du SNC (antidépresseurs, antihistaminiques, anxiolytiques, neuroleptiques, morphiniques, certains antihypertenseurs), les médicaments destinés au traitement du diabète (chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants).
Voie orale.
RESERVE A L'ADULTE.
1 à 2 cuillères à café, 1 à 4 fois par jour, à diluer dans un peu d'eau.
Durée de conservation :
3 ans.
Sans objet.
En cas de surdosage, une dépression du système nerveux central (troubles de la conscience, dépression respiratoire) et un iléus peuvent être observés, ainsi que des convulsions (liées au camphre).
Les enfants peuvent être plus sensibles aux effets sur le système nerveux central.
Traitement : évacuation digestive, maintien des fonctions vitales.
En cas de dépression respiratoire : ventilation assistée ou antagoniste morphinique (naloxone).
En cas de convulsions : diazépam.
ANTIDIARRHEIQUE.
Ralentisseur du transit.
(A : appareil digestif et métabolisme).
Les alcaloïdes de l'opium sont rapidement absorbés après administration orale. Ils subissent ensuite une glucoroconjugaison hépatique. Leur élimination est essentiellement urinaire.
En raison de la baisse de vigilance induite par la présence d'alcool et compte tenu des risques de somnolence, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite de véhicule ou l'utilisation de machine.
Sans objet.
Sans objet.
Liste I.
Absence d'information dans l'AMM.
Flacon (verre) de 45 ml.